Biographie

Colleen Dwyer Meloche est une artiste montréalaise/tiohtià:ke qui explore les notions d’équilibre et d’appartenance avec l’argile. Sa pratique artistique s’étend de la céramique éclectique pour la maison aux constructions sculpturales en paperclay colorée. Ses collections de poterie s’inspirent du langage visuel simple des rayures et des points.

Sa pratique artistique est narrée par l’interaction de la nature et de la culture en lien avec les notions d’équilibre et d’appartenance. Son travail explore la malléabilité de la matière pour l’imiter et la transformer, et questionne le concept de lieux fragiles afin d’explorer la frontière entre le visible et l’invisible.

Elle construit des sculptures avec des bandes de paperclay ressemblant les rubans afin d’explorer la nature évolutive du devenir – comment il peut être atteint, perturbé et restauré – et l’espace précaire du paradoxe et de la finalité. Des éléments de collage, de couleur et de texture tissent des liens entre les thèmes de la transition, de la tension et du mystère.

Dans son travail fonctionnel, Colleen utilise des techniques de façonnage ainsi que le tournage de formes sur un tour de potier pour créer des céramiques artisanales destinées au quotidien. En superposant des pochoirs de sous-glaçures colorées et des transferts d’images, elle crée des traitements de surface ludiques. Le design de ces collections en édition limitée est centré sur des pièces de service ornées de variations thématiques de lignes et de cercles.

Colleen a obtenu un baccalauréat en beaux-arts avec distinction de l’Université Concordia à Montréal, au Québec. Elle a effectué des stages de longue durée en céramique à Montréal et en France. Elle a également étudié le dessin en Italie et a exposé ses œuvres en France, aux États-Unis et au Canada.

Démarche Artistique

«Ce que nous cherchons, au niveau le plus profond, c’est de ressembler intérieurement, plutôt que de posséder physiquement, les objets et les lieux qui nous touchent par leur beauté.»

– Alain de Botton

Je crée des enchevêtrements précaires avec du « paper clay » pour explorer l’idée du dénouement. Chaque sculpture comporte plusieurs points de repos, brouillant de manière ludique la frontière entre le lieu et le but. Mon travail décortique la tapisserie des sentiments universels de solitude, de confusion et de joie qui se manifestent dans des métaphores d’équilibre et d’appartenance.

Avec des arches invitantes et des angles interdits, mon travail aborde les notions de désir et de vulnérabilité étroitement liées aux objets et aux espaces que nous rencontrons collectivement. Je suis curieuse de savoir comment les émotions colorent une expérience et comment les parties chéries et détestées mettent la tension dans la tendresse.

Le « paper clay » subvertit le sens de « liens faibles » en tant que points de faiblesse pour évoquer un lieu de force et de transformation. Les fines bandes d’argile font référence à des structures délicates, des points vulnérables et des éléments de collage.

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